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327 actualités
Le SIHP vous accompagne
Master 2 médecin financé par le centre de recherche translationnel-Institut Pasteur
08/06/2015
Le SIHP vous reçoit
Ateliers déontologie du C.R.O.M. - 27 Juin










Chers collègues,


Le Conseil Régional Île-de-France de l’Ordre des Médecins, avec la participation des syndicats SIHP et SRP-IMG, organise une journée « Ateliers déontologiques ». Elle aura lieu le samedi 27 juin 2015 de 8h30 à 12h45 au siège du Conseil Régional Île-de-France de l’Ordre des Médecins – 9, rue Borromée 75015 Paris.


Cette demi-journée sera pour vous l’occasion de pouvoir interroger les conseillers du CROM Île-de-France sur toutes les questions que vous vous posez en matière de déontologie.


Pour favoriser les interactions avec les intervenants, les présentations se feront par petits groupes, c’est pourquoi les inscriptions sont limitées.   La demi-journée s’articulera autour de 3 présentations, suivies des ateliers correspondants autour des thèmes suivants :




  • Les écrits médicaux non prescriptifs de soins

  • Le secret médical

  • Médecin, police, justice, personne de confiance, décès



Avant de s’achever par une présentation sur les assurances et contrats.


La réservation est obligatoire : sihp@sihp.fr


On vous attendons nombreux !



Programme de la demi–journée:




08h30 : accueil des participants. Café sur la

09h00 : première présentation, suivie de l’atelier

10h00 : deuxième présentation, suivie de l’atelier

10h50 à 11h10 : pause-café sur la terrasse.

11h15 : troisième présentation, suivie de l’atelier correspondant.

12h10 : quatrième présentation, suivie d’une discussion.

12h45 : buffet sur la terrasse.




Programme des présentations (30 mn)  suivies d’atelier (20 mn par petits groupes) :




1) Le secret médical

2) Les écrits médicaux non prescriptifs

3) Médecin, police, justice ; décès ; personne de confiance ; directives anticipées...

4) Dernière présentation : Déontologie des contrats et des assurances (20 mn de présentation suivies de 10 mn de discussion)



 

04/06/2015
Le SIHP vous représente
Souffrance au travail - article paru dans le QDM



La santé des médecins Leslie Grichy (SOS SIHP) : « L’internat, un moment clé »





18.05.2015
 








Interne en psychiatrie, vice présidente du Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris (SIHP), Leslie Grichy est l’une des personnes à l’origine de la mise en place d’un dispositif d’aide aux internes, « SOS SIHP ». Ce service est fondé sur l’interaction entre jeunes médecins en difficultés et leurs pairs avec, si besoin, l’implication de services de psychiatrie ou de personnes ressources. Entretien.










 






 

LE QUOTIDIEN : Reconnaît-on désormais la souffrance morale des internes en cours de formation à sa juste valeur ?



LESLIE GRICHY : Être interne en médecine est un moment clé de la formation d’un médecin. En passant d’externe à interne, la charge de travail devient particulièrement importante et les nombreuses responsabilités pèsent sur le quotidien. Ce changement, qui s’effectue en un temps très court, peut être à l’origine d’une souffrance morale. Et c’est le cas en particulier pour les jeunes médecins qui changent de ville ou de région et qui perdent leurs repères affectifs. Tisser de nouveaux liens sociaux, vivre une vie quotidienne enrichissante, c’est parfois difficile quand on arrive dans un lieu que l’on ne connaît pas et que l’on est soumis à une énorme pression de travail.


Il ne faut pas oublier non plus que certains internes sont affectés dans un cursus qu’ils ne souhaitaient pas initialement, en raison de leur classement aux ECN. Ce relatif échec est difficile pour certains.


Les premiers semestres d’internat sont-ils les plus problématiques ?

Si le début d’internat peut être à risque pour certains internes, d’autres médecins en formation vivront une des périodes difficiles plus tard dans leur cursus, au moment, par exemple, du choix de leur future carrière (s’installer, rester à l’hôpital…) ou dans les suites d’un événement médical qui les aura marqués (décès, plaintes…).


La confrontation avec tous les aspects d’une spécialité que l’on a généralement choisie peut aussi se révéler difficile et c’est l’un des aspects mis en avant par certains internes.


L’interne souffre d’un statut particulier, entre étudiant et médecin. Il se sent parfois seul lorsqu’il doit prendre des décisions sans l’aval d’un senior, car paradoxalement, on le responsabilise bien qu’il ait encore un statut d’apprenant.


Les internes souffrent parfois d’un manque de reconnaissance de la part des médecins plus âgés et des équipes. Pourtant, lorsque nous avons présenté notre initiative d’aide aux internes par leurs pairs nous avons été très bien reçus par les seniors qui ont été heureux de pouvoir participer aussi à la prévention du risque suicidaire chez leurs jeunes collègues.


Des thèses et travaux sur la souffrance des internes spécialistes en médecine générale ont été publiés (1). On entend moins parler des internes en autres spécialités. La problématique est-elle différente ?

Chaque spécialité est différente et on retrouve des spécificités dans chaque spécialité.


En tant que syndicaliste, je n’ai pas eu de retours de mal-être spécifique à certaines spécialités. La possibilité du droit au remords doit aussi permettre aux internes dans les spécialités autres que la médecine générale de pouvoir réorienter leur carrière en cas de difficulté particulière dans l’exercice de leur discipline.


C’est globalement la dévalorisation du statut d’interne – quelle qu’en soit la spécialité – et la lourdeur des tâches administratives, de plus en plus conséquentes, qui peuvent induire un mal-être chez certains médecins.


Le Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris (SIHP) a mis en place des mesures spécifiques d’accompagnement des internes en souffrance : SOS SIHP. En tant que co-fondatrice de ce service, pouvez-vous en détailler les actions ?

Fin 2014, suite à une tentative de suicide de l’un de nos collègues, le SIHP a proposé de mettre en place un dispositif destiné aux internes en souffrance. Depuis quelques années, le syndicat était sollicité régulièrement par des adhérents, mais jusque-là aucun accompagnement spécifique n’était proposé.


Avant la mise en place de SOS SIHP, les secrétaires du syndicat recevaient les appels des internes en souffrance, elles retransmettaient les demandes. Mais ce dispositif, qui existait depuis quelques années, ne pouvait pas permettre de répondre aux urgences ou aux demandes hors des heures ouvrables.


Nous avons choisi de nous impliquer individuellement en tant qu’internes car, pour les collègues en difficultés, parler à un quelqu’un qui connaît bien sa situation professionnelle particulière est plus aisé que de s’adresser à tout autre médecin.


Pour pallier au manque de réactivité de la structure qui était en place, nous avons choisi de proposer une réponse fonctionnelle adaptée : SOS SIHP. Nous avons fait le tour des services de psychiatrie de la région parisienne pour demander s’ils acceptaient de devenir soignants de soignants. Globalement, nous avons été très bien reçus. Actuellement 5 services de psychiatrie de la région parisienne participent avec enthousiasme au dispositif.


En pratique, comment un interne en souffrance peut joindre SOS SIHP et que peut-il en attendre ?

Fin 2014-début 2015, en plus de la prise d’appel par le secrétariat, nous avons diffusé auprès de nos adhérents l’adresse sos.sihp@gmail.com qui est redirigée vers les membres du bureau.


Ce service est proposé à tous les internes en souffrance morale et en demande d’aide.


Lorsqu’un mail est reçu, le demandeur est contacté par téléphone par un représentant syndical, généralement par un interne en psychiatrie. L’urgence de la demande est alors évaluée et l’interne est redirigé vers une consultation de l’un des hôpitaux qui a accepté de faire partie de notre réseau.


Toutes les consultations réalisées dans le cadre de SOS SIHP sont anonymisées informatiquement afin de ne pas nuire à l’accès aux soins et d’éviter que les dossiers médicaux soient accessibles et utilisés de façon nuisible. Enfin, nous avons souhaité une gratuité des soins qui a été acceptée.


En dehors des consultations de psychiatrie, SOS SIHP peut-il proposer d’autres personnes ressources pour des questions sociales, juridiques, assurantielles…

Au sein du bureau du SIHP, nous travaillons aussi avec des internes en médecine du travail qui peuvent nous aider pour la prise en charge des problèmes intriqués psycho-sociaux.


Nous orientons aussi certains internes vers l’avocat du syndicat pour des questions particulières telles que des plaintes.


Une réponse unique n’est souvent pas suffisante pour les personnes en souffrance et différents aspects doivent être pris en compte. C’est l’une des forces de SOS SIHP qui fait appel à des internes de différentes spécialités.


Pouvez-vous déjà dresser un bilan de vos actions.

Les premiers retours sont très positifs et les nouveaux internes qui arrivent au bureau du SIHP sont très partants pour pérenniser ce dispositif.


Il faut dire qu’il existe un véritable tabou autour des maladies mentales chez les professionnels de santé. Il peut arriver que par peur de « stigmatiser » l’interne ou le professionnel, les décisions médicales – en particulier psychiatriques – ne soient pas prises de manière objective. À force de trop vouloir protéger nos confrères, on peut arriver à des situations qui peuvent être dangereuses pour eux.


Ces dernières semaines, les internes ont beaucoup fait appel à SOS SIHP. Vers fin avril, nous avions un message toutes les 48 heures. Le SIHP prend à cœur ce phénomène. Il s’attachera dans l’avenir à essayer de mieux comprendre cette recrudescence de souffrance morale chez les internes, la quantifier et analyser les facteurs qui ont pu amener à une telle situation. Il sera important de mettre en place de vraies mesures de prévention dans cette population à risque.


 







03/06/2015
Le SIHP vous représente
Le SIHP présent aux commissions d'agrément

Du 12 au 20 Mai ont eu lieu les commissions d'agrément. A quoi servent ces commission ?


La commission de subdivision est divisée en deux phases, la commission d’agrément et la commission de répartition. Elle a pour mission de gérer les postes d’interne en Ile-de-France. Il y a une commission par filière (spécialités médicales, spécialités chirurgicales, psychiatrie, santé publique, médecine du travail, médecine générale, biologie, pharmacie).


 


Au sein de ces commissions, les principales forces en présence sont :


- l’ARS


- un doyen, président de la commission


- les coordonnateurs régionaux de spécialité


- des représentants des internes, à savoir le SIHP


- des médecins représentant les CME des CHR, CHS et CHG


- des représentants des directions des CHR, CHS et CHG (dont une personne du bureau des internes de l’AP-HP en Ile de France) 


 


Commission d’agrément : 


Son but est de déterminer quels services ont le droit d’accueillir des internes, et dans quelle spécialité. Elle veille au respect des critères pédagogiques et d’encadrement de l’interne. Elle se réunit une fois par an.


Pour cela le chef de service doit rédiger un projet pédagogique contenant des éléments sur les activités et le rôle de l'interne, l’encadrement, les gardes, les enseignements théoriques proposés, les activités de recherche ou de publication, les moyens matériels à disposition de l’interne (bureau, bibliothèque, connexion internet...) et enfin une rapide présentation du service. 


Le coordonnateur de spécialité et les représentants effectuent ensuite une visite conjointe sur site.


La commission d’agrément accorde en fonction de ces éléments soit un agrément pour 5 ans, soit un agrément provisoire d’un an. Elle peut aussi refuser l’agrément. L’agrément est donné à un chef de service, et non pas au service en tant que tel. Il doit donc être redemandé en cas de changement de chef de service.

03/06/2015
Le SIHP vous accompagne
Le point: postes d'assitants partagés






















 







Postes d'assistants spécialistes à temps partagé (ASP)




Le principe: pallier la pénurie des postes de CCA et AHU


Il s'agit d'un post - internat sur 2 ans. L'assistant spécialiste travaille sur deux établissements différents: soit CHU/CH, soit CH/CH.
A l'issu de ces deux ans, le CH s'engage à ouvrir un poste de PH, l'ASP pouvant alors postuler pour ce poste.
L'idée est de promouvoir la formation en post- internat, en permettant à l'ASP d'intégrer une équipe universitaire, où il pourra participer aux missions de recherche et d'enseignement, tout en encourageant l'installation en zones fragiles en offre de soin.
Ces postes s'ajouteront au pool de postes actuels pour le post-internat. Ceux qui ne trouvent pas de post-internat peuvent monter leur propre dossier et le déposer auprès de l'ARS.


Le salaire:


31 644, 19 brut par an, avec en plus:


La prime muti-site: 415.86 €
La prime d'engagement au service public exclusif: 5 329, 34 € par année
Soit 41489,39 € brut par an
A cela s'ajoutent éventuellement les gardes et astreintes.


Comment ça marche ?


L'ARS finance 60% du salaire et la prime multi sites.
Le CHU et CH financent les 40% restant.
C'est à l'interne de monter son projet médical. Il doit s'adresser aux responsables médicaux et directions des CH et CHU.
L'ARS Ile-de-France finance 40 postes entre 2015 et 2017

Dossier de candidature à télécharger ici: http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Appel-a-candidatures-pour-des.179015.0.html

03/06/2015
Le SIHP vous reçoit
Départ de l'hippocup









 

Fier du succès des afetrwork parisiens, le SIHP va plus loin et pour la première fois investit l'hippocup.

 

Même si cette année l'avion est interdit aux cuppers, le SIHP veillera à assurer la convivialité au départ du ferry de Nice grâce à un apero typiquement parisien au son du DJ Manassero.

 

Un bon départ à tous nos cuppers!

 

 

 

 


 

 

 


Publié le 3 Juin 2015

03/06/2015
Le SIHP vous accompagne
66% - Déduction fiscale des côtisations syndicales






















 







Fiscalité :


 

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, vous avez jusqu'au Mardi 9 juin pour remplir votre déclaration d'impôt en Ligne.


 

N'oubliez pas que votre adhesion au SIHP est déductible à hauteur de 66% de la cotisation !



 

02/06/2015
Le SIHP vous accompagne
Retrouvez GPM au Congrès URGENCES 2015
27/05/2015
Le SIHP vous accompagne
URPS : s' installer en Seine-Saint-Denis ou en Seine-et-Marne
09/05/2015
Le SIHP vous accompagne
Appel à candidatures pour des postes d'assistans spécialistes à temps partagé (ASP) 2015-2017

Appel à candidatures pour des postes d'assistants spécialistes à temps partagé (ASP) 2015-2017


 




L’Agence Régionale de Santé Île-de-France propose aux établissements de soins et aux universités le financement partiel de postes d’Assistants Spécialistes à temps partagé entre deux structures de santé ou entre l’Université et une structure de santé.



 


 






Ce dispositif a pour objectifs de :



  • soutenir des projets professionnels en permettant à de jeunes médecins de parfaire leur formation en post-internat ;

  • et améliorer la répartition territoriale de ces médecins dans des zones fragiles en offre de soins primaires et hospitalière.


Le temps partagé s’effectue sur la base d’un partenariat entre 2 établissements de santé (CH/CH ou CH/CHU) ou entre universités, centres de santé ou autres formes d’exercice regroupé.


Les ASP sont recrutés pour une durée de 2 ans continus et consécutifs.


En 2015, une quarantaine de postes sont proposés dont une dizaine pour la Médecine Générale et une trentaine pour les autres Spécialités.



 




Modalités de candidature


La date limite de dépôt des dossiers est le : 17 avril 2015 à 17h00


Une commission de sélection se prononcera sur les candidatures pour une prise de poste au 1er novembre 2015.


Nous vous remercions de bien vouloir compléter le dossier ci-joint accompagné des pièces justificatives demandées à l’adresse mail suivante : ars-idf-asp@ars.sante.fr



06/05/2015
Le SIHP vous accompagne
GPM : Journée de mortalité périnatale 19 mai à Rennes
05/05/2015
Le SIHP vous accompagne
GPM : Salon Santé Autonomie 19, 20 et 21 mai à Versailles
05/05/2015
Le SIHP vous représente
Vers une limitation stricte à 48 heures?














Temps de travail des internes :

vers une limitation stricte à 48 heures ?



Pour mémoire, le décret du temps de travail des internes (paru au journal officiel le 26 Février 2015) fait suite à une directive européenne, mettant en demeure la France de régulariser au plus vite le temps de travail des internes face à une situation jugée plus qu’abusive.

En effet, le droit européen prévoit un temps de travail hebdomadaire maximal de 48 heures. Si sur le papier le statut de l’interne prévoyait déjà un temps de travail de 48 heures, c’est la réalité sur le terrain qui a été pointée du doigt par la commission européenne, avec des volumes hebdomadaires excédant 60 heures.

Le nouveau décret prévoit donc un temps de travail limité à 48 heures hebdomadaires en moyenne, calculées sur une période de 3 mois. Au jour le jour, cette durée est encadrée par la définition de 10 demi-journées de travail hebdomadaire (au lieu de 11 auparavant), dont 8 demi-journées en service, 1 en formation sous la responsabilité du coordinateur de DES, 1 dernière demi-journée à la discrétion de l’interne. Les gardes sont intégrées et comptent pour 2 demi-journées. Les astreintes déplacées sont aussi comptabilisées. A noter que le texte ne définit pas précisément la durée d’une demi-journée.

Par ailleurs, les directions des Affaires médicales ont pour nouvelle obligation de déclarer le travail effectif de chaque interne. Vous verrez arriver d’ici peu des tableaux de service, référençant l’ensemble de votre travail, sous forme de demi-journées

Vu le statut réglementaire de l’interne, vu le code du travail français et vu la réglementation européenne, une application partielle de ce décret, quand bien même elle serait négociée par une convention collective, n'est pas permise. De plus, le contexte d’écriture de ce décret fait penser que le décompte des demi-journées sera surveillé de près.











 









Tour d’horizon des spés :



La situation peut se résumer en 4 groupes (nécessairement caricaturaux) :



  • Les spécialités « médicales interventionnelles » (cardiologie, hépato-gastro…) dont l’activité se partage entre actes techniques (endoscopies…) et une activité d’hospitalisation. Pour ces spécialités, l’enjeu est de préserver la part de formation aux actes techniques, face à la charge de l’activité d’hospitalisation qui risque d’être considérée, à tort, comme un volume incompressible du temps de travail.


 









 







 



  • Les spécialités chirurgicales, sans grande surprise, dénoncent à l’unanimité une diminution de la durée de la formation technique.

  • Les spécialités transversales (onco-hématologie, pédiatrie…) pour lesquelles la part technique est relativement faible. La réduction du volume horaire reçoit un accueil mitigé, avec un risque d’impact sur les temps de formation propres au service et l’activité de consultation.

  • Les spécialités purement techniques (anatomie pathologique, biologie, radiothérapie…) pour lesquelles le temps de travail est déjà conforme aux 48 heures.


Du côté des services, rares sont les patrons ayant défini les modalités d’application de ce nouveau décret.

 











 
















 








 

Résultats du Sondage du temps de travail :



En résumé, un panel représentatif de près de 300 internes a répondu à notre sondage.

- Vous êtes plus de 55% à travailler plus de 60 heures.
- Pour 51% la charge de travail est convenable ou insuffisante, 45% estiment la charge de travail lourde.
- Pour 67% vous estimez le salaire de l’interne insuffisant. Dans le tiers restant, 90% l’estiment suffisant grâce aux gardes.
- 72% des sondés ont exprimé le souhait de travailler plus de 48 heures.

Fait important à noter, vous êtes très nombreux à exprimer le souhait d’un décompte des gardes en-dehors de l‘enveloppe des 48 heures, y compris parmi ceux souhaitant travailler au plus 48 heures.











 
















 







Que retenir de la réforme des 48 heures ?



- Un accueil mitigé par l’ensemble des internes. Si ce décret va dans le sens d’un progrès social, il reste inadapté avec la réalité de notre internat, du fait d’un cadre réglementaire trop strict, qui ne peut pas s’assouplir sans une modification du statut de l’interne, nécessairement complexe. Sans compter les incohérences qui persistent sur le décompte des jours de congé…

- Un risque pour notre formation, avec une réduction du temps à valeur pédagogique (actes techniques, consultation, bibliographies, cours) pour une charge hospitalo-administrative identique.

- Un risque financier lié à la diminution des postes de gardes avec un glissement vers un système d'astreinte.

Le temps des commissions de répartition approche, nous referons très prochainement un point avec vos référents. N'hésitez pas à les contacter pour faire un retour sur l'application des 48 heures dans votre service, afin de nous permettre, in fine, d'optimiser l'application de ce décret.



30/04/2015
Le SIHP vous accompagne
Le Conseil National de l'Ordre des Médecins : Lancement de l'enquête de Médecine Générale
25/04/2015
Le SIHP vous représente
Parution du décret du temps de travail







 







Chers collègues,

Vous n'êtes pas sans savoir qu'à partir du 1er Mai prochain, s'appliquera le nouveau décret sur le temps de travail des internes.


Ce décret a pour initiative une mise en demeure de la commission européenne, enjoignant le gouvernenment français de respecter la réglementation européenne pour le temps de travail des internes jugé excessif. L'objectif de ce décret est donc une mise en conformité de la pratique hospitalière avec le droit européen.


Nous vous invitons à faire le point sur les implications de ce décret pour notre internat et à nous donner votre avis sur les choix que nous formulerons au nom de la majorité d'entre vous, sur les solutions d'applications de ce décret.











 










- Un temps de travail fixé à 48 heures sans possibilité de dépassement (les heures réalisées en-dehors du temps réglementaire doivent faire l'objet d'une récupération)

- Ce temps de travail est réparti en 10 demi-journées (et non plus 11), ainsi réparties:



  • 8 demi-journées pour le service hospitalier

  • 1 demi-journée de formation organisée par le coordinateur de DES/DESC

  • 1 demi-journée de formation à la discrétion de l'interne

  • Une garde compte pour 2 demi-journées


- 15 minutes de pause par demi-journée

- Tout service ne respectant pas cette réglementation risque d'être sanctionné et de ne plus pouvoir recevoir d'interne.










 










- Plus de temps libre pour la formation théorique, pour les activités de recherche, pour les loisirs ...

- Un meilleur respect du repos de sécurité











 










- Nous ne gagnons pas plus de jours de congé annuel. Il est fixé par un autre code ( Article R6153-12 du code de santé publique) et reste donc fixé à 30 jours (voir le texte de référence) qui stipule que le Samedi est considéré comme jour ouvrable et donc décompté de nos jours de vacances. Il n'est pas modifié par le présent décret.

- Nous ne gagnons pas non plus un Samedi matin payé comme une astreinte.











 










Les commissions médicales d'établissement (CME) travaillent aujourd'hui à une application stricte des 48 heures: aucun service ne pourrait prendre le risque de se voir privé d'interne. Cette application stricte, très sérieusement envisagée, aurait pour conséquence:



- Un péril certain pour notre formation:



Nous perdons une formation professionnalisante au lit du malade: nous allons basculer vers une activité proche de celle du "super externe":



  • A raison d'une garde par semaine ou d'un week end d'astreinte il ne restera plus que 3 jours de présence dans le service

  • La continuité des soins ne peut plus s'établir qu'à partir d'un roulement d'équipe d'interne, nécessitant d'augmenter le nombre d'interne par stage.


En chirurgie l’interne effectuera moins d’interventions durant son internat, en médecine, suivre en entier la prise en charge d’un patient deviendra un casse tête.

- Il ne sera plus possible de réunir la majorité des internes pour des activités de staff, bibliographie remettant en question l’enseignement spécifique au sein des stages.

Au total, cette nécessaire réorganisation du temps de travail aura pour consécquence la dégradation de la qualité de notre formation et un affaiblissement de notre responsabilité et de une déconsidération de notre rôle médical.


- Un impact direct sur le plan financier:



- Pour les spécialités à garde, la rémunération sera fortement diminuée puisque qu'aucun exercice en dehors du service normal ne sera possible

- Travailler plus de 8 demi-journées ou encore travailler le Samedi matin n'augmentera pas votre rémunération










 















 







Nous allons porter votre voix devant les CME et les autorités de tutelle. Ce décret est-il applicable en l'état? Quels aménagements promouvoir?

Votre avis compte, remplissez ce questionnaire, il nous permettra de définir notre ligne conductrice.











 









































 
















 







Retrouvez les textes originaux de la commission européenne et du décret du temps de travail:











 









































 

































20/03/2015
Le SIHP vous représente
Manifestation du 15 Mars






 















 







Venez rejoindre l'ensemble du corps médical, mobilisé contre le projet de loi de santé



Dimanche prochain aura lieu une étape décisive de notre mobilisation contre le projet de Loi de Santé. Ultime mobilisation avant l'analyse du projet de Loi à l'Assemblée Nationale, de notre nombre dans la rue dépendra la qualité des concessions que nous obtiendrons.

Marisol Touraine s'est dernièrement engagée, en particulier le 5 Mars en Sorbonne, à garantir la liberté de choix du médecin et la liberté d'installation: elle a en particulier rappelé son opposition aux mesures coercitives pour la régulation de l'installation des médecins libéraux. Cependant, la ministre est restée très vague sur la concrétisation de ces principes. Elle est de même restée inflexible sur d'autres points clés de son projet de Loi.


L'ensemble du corps médical est mobilisé Dimanche, les jeunes médecins ne peuvent se permettre d'être absents, sans quoi notre pratique médicale de demain sera modelée à notre insu.











 








 

Revue de presse, ce qui s'est passé ces derniers jours:



Lundi 9 Mars: Annonces de Marisol Touraine "J'ai entendu les craintes!" - Le Quotidien du médecin


Mercredi 11 Mars - Soutien du conseil de l'ordre à la manifestation du 15 Mars - Site du CNOM


Mardi 3 Mars - amandement proposant d'instaurer un numerus clausus à l'installation des médecins libéraux - Le Quotidien du médecin










 










Attention, changement de point de rassemblement!


Rendez-vous au 297 bd raspail, devant le Monceau Fleurs, derrière le camion du SIHP.
On se retrouve tous, en blouse, à 13h!
On vous fourni les taps taps, les sifflets, du très gros son.

La voix des internes sera entendue, venez nombreux pour qu'elle soit écoutée!












 








10/03/2015
Le SIHP vous accompagne
ESPOIRS DE LA RECHERCHE : programme 2015
10/03/2015
Le SIHP vous représente
#NotreLDS - Table ronde sur les enjeux du système de santé





























 







Le 5 Mars à partir de 19h30, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.

Nous avons réuni pour toi les meilleurs experts du monde de la santé. Ils viendront débattre des grands points de la Loi Touraine, ceux qui vont façonner notre pratique médicale de demain. Cette Tribune exceptionnelle te permettra d’être plongé au cœur du débat.


Patrick Bouet, Président du conseil national de l’ordre des médecins
Et Marisol Touraine en personne ont déjà confirmé leur participation.


 











 















 
















 








 

Cette soirée s’adresse à tous les jeunes médecins, externe, interne, chef de clinique :

- Ceux qui désirent s’informer
- Ceux qui désirent débattre.
- Ceux qui désirent construire la médecine de demain











 







Ce mouvement qui a été initié par les jeunes médecins est une chance inédite de faire valoir une vision renouvelée de la médecine, qui ne se servira pas sur le dos des générations futures. Tous, interne, chef de clinique, assistant, externe, nous avons le droit de participer à cette soirée du 5 Mars. Pour ne pas nous arrêter en si bonne marche, répondons présent le 5 Mars à la Sorbonne ET le 15 Mars dans la rue.











 
















 









Réserve ton billet (gratuit) sur cette page, sur notre site www.sihp.fr ou notre page Facebook. Aucune entrée ne sera possible sans inscription préalable.

Munis toi de ton Smartphone, il te permettra :



  • de présenter ton billet électronique

  • de questionner les intervenants

  • de participer aux débats


 









 









































 
















 















 









Marisol Touraine:



Ministre des Affaires Sociales, de la Santé, et des Droits des femmes,
Agrégée de Sciences économiques et sociale, diplômé de l’Ecole
Normale Supérieure de Sèvres.

Elle aura pour contradicteur Patrick Bouet.


 









 








 

Patrick Bouet :



Médecin généraliste à Villemomble (93), a été élu président du CNOM (Conseil National de l’Ordre des Médecins) en Juin 2013. Bien que plutôt classé à gauche de l’échiquier politique, Patrick Bouet se fait le porte parole de l’opposition du monde médical à la Loi Touraine et dénonce une dérive vers une médecine réglementée et administrée.











 







Découvre les autres orateurs dans nos prochaines communications.











 
















 







Si Marisol Touraine fait mine d’écoute en venant participer à notre tribune du 5 Mars, il n’en reste pas moins qu’elle a choisi le rapport de force.

Le texte de loi sera analysé à l’assemblée nationale le 17 Mars, tel qu’il a été présenté en Décembre. Nos revendications ne figurent toujours pas dans ce texte de loi. La construction de NOTRE LOI DE SANTE ne peut se faire sans une mobilisation massive le 15 MARS.


Rendez-vous à 13h30 place Denfert Rochereau le 15 MARS











 









20/02/2015
Le SIHP vous accompagne
Calendriers des choix de postes semestre d'été 2015
20/02/2015
Le SIHP vous accompagne
Trophée de l’Interne Innovant : Appel à Projet 30 Mars 2015

Pour la seconde année, l’Office de Transfert de Technologie de l’AP-HP lance un appel à projet dans le cadre du trophée de l’Interne Innovant qui sera décerné lors de la 12ème édition de la journée APinnov du 16 juin 2015.   


Les inscriptions se font jusqu’au 30 mars 2015 à l’adresse suivante : http://ottpi.aphp.fr/trophee-de-linterne-innovant-2015 


plus d’information sur APinnov : www.apinnov.com


 


Suite aux premières éditions, nous tenions à insister sur le fait que les projets présentés peuvent être des projets qui ne sont pas en lien direct avec la recherche médicale en tant que telle : les innovations peuvent être des améliorations de procédés, des logiciels, des applications, des innovations de tous les jours et qui peuvent constituer un service ou un produit nouveau.


17/02/2015
Le SIHP vous accompagne
URPS :










   
15/02/2015
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